« A 43°C, je fonds »

Publicado el : 4 de agosto de 2017

« A 43°C, je fonds », petite phrase entendue au détour d’un couloir. Pour le moment tout le monde va bien. Aucune perte à noter dans les rangs des capitulantes !

« Quand j’étais petite j’aimais les jours de neige : il n’y avait pas école et mon père nous installais une patinoire dans la cour. Je rêve d’une bonne tempête de neige… » Entre deux partages sur le travail en petit groupe ou en assemblée générale, chacune se plait à évoquer la fraîcheur et la neige… Nous vivons cloîtrées derrière les volets pour nous protéger du soleil et c’est de froid que nous rêvons ! Les plus audacieuses sortent aux pauses prendre l’air ; les noctambules, le soir venu, cherchent le frais… une sœur a branché un petit ventilateur sur son ordinateur, quelques autres se sont rapprochés d’un des trois ventilateurs de la salle…

Alors, osons cette réflexion sur la vie des pingouins sur la banquise. Image rafraîchissante que nous devons au frère Timothy Radcliffe dans son livre « Faites le plongeon: Vivre le baptême et la confirmation ». Si le chapitre général avait eu lieu en plein hiver, nous aurions pu travailler l’image pour parler de la communauté…

Extrait : C’est seulement en communauté que nous sommes des personnes libres. Dans un épisode de son film documentaire La Planète vivante, David Attenborough nous montre un immense rassemblement de pingouins empereurs noir et blanc (comme un chapitre général de dominicains) s’agglutinant en un énorme magma visqueux, gélatineux et fétide. Chaque pingouin avait été couvé sur les pieds de son père ; mais dans cet environnement hostile au froid mordant, ils ne pouvaient survivre qu’au milieu de la communauté. Il y avait un flux ininterrompu de pingouins réchauffés qui prenaient leur tour à la circonférence gelée de grouillement compact et de pingouins gelés qui se frayaient péniblement un chemin vers le centre pour se réchauffer. »

Quelques images de la vie sur la banquise

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