France : Une dominicaine pour accompagner le Synode sur la famille et la COP21

Publicado el : 30 de diciembre de 2015

Sœur Marie-Laure Dénès dirige le service Famille et société de la Conférence des évêques.

C’est en déclinant le verbe « accompagner » que Sœur Marie-Laure Dénès décrit les enjeux du service Famille et société qu’elle dirige, depuis septembre, à la Conférence des évêques de France (CEF). Accompagner la réception du Synode sur la famille, avec une rencontre nationale des responsables de pastorale familiale, en mars 2016, sur « Familles et précarité ».

Accompagner le travail sur les questions économiques et sociales, au moment de la réforme du droit du travail. Accompagner la vie politique, avant la présidentielle de 2017… Et, surtout, « le gros morceau de l’année », les suites de Laudato si’et de la COP21, afin de « mettre en œuvre cette encyclique écologique à partir des réalités des diocèses ».

Chaleur et dynamisme
Ancienne chargée de mission du département « politique, économie, Europe » au sein du service Famille et société, cette religieuse de la Congrégation romaine de Saint-Dominique sait le poids de tous ces accompagnements. D’ailleurs, ce n’est qu’après un temps d’hésitation qu’elle a accepté de succéder à Monique Baujard à la tête de ce service national placé sous la responsabilité du Conseil Famille et société.
Marie-Laure Dénès, 50 ans, reste toutefois basée à Poitiers, prieure de sa communauté à laquelle elle a activement contribué, et installée à proximité des frères dominicains. Chaleureuse et dynamique, elle a été pendant trois ans responsable de l’aumônerie étudiante de cette ville universitaire après avoir « accompagné » – encore – un foyer d’étudiantes à Paris, puis des jeunes professionnels.

Engagée dans la vie publique
Son second pôle d’intérêt concerne les questions politiques. Après des études à Sciences-Po Paris et un DESS en gestion de l’emploi et développement social d’entreprise, elle a soutenu un DEA de théologie à Strasbourg sur « Vérité et politique ».
En parallèle, elle travaillait à mi-temps à Bruxelles pour l’association des dominicains Espaces, qui aborde le projet européen sous l’angle éthique, culturel et spirituel, ce qui lui valut d’assurer le secrétariat général des commissions Justice et Paix européennes.
Elle a aussi œuvré dans l’ONG Dominicains pour Justice et Paix auprès de l’ONU, passant « tous les étés à Genève pour suivre les affaires à la sous-commission des droits de l’homme ». Engagée, elle avait aussi exercé un mandat municipal, quelques années avant ses vœux prononcés en 2000, à Montbazon (Indre-et-Loire), près de Tours, où son père avait été lui-même conseiller municipal.

CLAIRE LESEGRETAIN

Source : www.la-croix.com