Bonne fête de Pâques !
« Par sa chair crucifiée, il a détruit ce qui les séparait, le mur de la haine. » Éphésiens 2, 14
Qui nous roulera la pierre ? C’est la question que se posaient les femmes en route vers le tombeau de Jésus au matin de Pâques.
C’est la question que nous-mêmes nous nous posons quand nous prenons le temps de nous arrêter et de regarder le monde qui nous entoure : toutes ces pierres dressées par les hommes en remparts qui enferment, paralysent et écrasent. Pierres-projectiles qui atteignent autrui, blessent et détruisent.
Au matin de Pâques, l’inconcevable se fait jour : la pierre n’a pas rempli son office, elle n’a pas retenu le mort. La pierre est roulée. Le mort s’est relevé.
Au matin de Pâques, les disciples ont eu le bonheur de rencontrer le Vivant.
Pour nous, héritiers de cette pierre roulée, il nous reste à témoigner que l’impossible n’existe pas ; que la vie est plus forte que la mort.
Christ est ressuscité ! Par lui et avec lui tout est sauvé pour une vie nouvelle.