Canada - Justice et paix : Avec des fraternités de laïcs dominicains… pour les plus pauvres

Publié le : 24 janvier 2015

Aujourd’hui, 7 décembre, 2e dimanche de l’Avent, par un « froid de canard » -10° C, des membres des deux fraternités de laïcs dominicains se tiennent courageusement dehors à la sortie des messes de 8h30 et de 11h00 à l’église des Dominicains de St-Albert-le-Grand. Sur des comptoirs improvisés, ils offrent des gâteaux, des biscuits, friandises « home made » et des jouets retapés et bien emballés pour les offrir aux passants pendant qu’une chorale improvisée chante nos plus beaux airs de Noël afin de créer une ambiance joyeuse du temps des Fêtes.

Depuis une douzaine d’années, ces jeunes familles issues de la pastorale universitaire ont entraîné leurs jeunes à sacrifier des jouets préférés pour les vendre au profit des enfants de la rue à Kigali où travaillent nos frères dominicains. Ils bravent le froid et la fatigue pour aider des plus pauvres, en Afrique. Les ados et les parents sont aux kiosques de vente et les plus jeunes, les filles en particulier et des mamans continuent à faire cuire et préparer les présentations de biscuits de Noël.
Sœur Suzanne Demers leur facilite la tâche en leur ouvrant les portes du sous-sol de l’Institut de pastorale et en leur offrant le matériel dont ils ont besoin. Et nous, les aînées, maintenant qu’il ne nous est plus possible d’agir sur place, nous les soutenons de nos prières et de nos encouragements.

Au sein de ces fraternités bien engagées dans leur milieu, certains poussent le don d’eux-mêmes jusqu’à s’exiler quelque temps pour œuvrer en pays lointain. Benoît Desroches, psychiatre et père de quatre enfants se permet des séjours au Bénin pour travailler avec les amis de St-Camille pour des enfants très malades et défavorisés.

Christine Husson, travailleuse sociale, mère de trois enfants est partie trois semaines l’été dernier avec un groupe de jeunes pour leur faire découvrir la dure réalité des personnes d’in petit village de Bolivie et travailler avec eux à un projet de récupération d’eau.
Son mari, Thierry Husson, spécialiste en informatique, est allé deux années de suite travailler avec les Sœurs de l’Immaculée-Conception dans cette même communauté en Bolivie pour les équiper correctement et ainsi favoriser leur travail apostolique.

Sr Lucille Desponts, Canada