La mission dominicaine aujourd’hui

Publié le : 12 août 2015

Quatre sœurs nous ont partagé leur expérience et leur réflexion sur le thème de la mission dominicaine aujourd’hui. Chacune, selon son contexte, son expérience, sa mission, ses convictions propres. Toutes ont témoigné sous l’éclairage de « Justice et Paix, respect de la création ».

Sr Francès Thibodeau, de la Province des Etats-Unis, a présenté sa réflexion sur la vérité et la justice biblique en mission dominicaine. Elle a choisi ce verset du psaume 85 : « La vérité germe de la terre et la Justice se penche du ciel » Psaume 85, 12. L’importance de la justice, a-t-elle dit, existe dans l’Ordre depuis son début. Cela prend deux formes qui se complètent : l’étude et l’action de faire la justice.
Sr Francès nous a partagé quatre leviers pour « faire la justice » :
- Historiciser la justice : la justice est ici, maintenant, en ce moment. Travailler au présent pourra affecter le futur.
- Reconnaître notre implication dans ces situations injustes et nous convertir
- Savoir que nous ne pouvons pas tout faire, mais nous pouvons toutes faire quelque chose.
- Garder l’espérance, ne pas se décourager, car… « A celui qui peut, par sa puissance qui agit en nous, faire au-delà, infiniment au-delà de ce que nous pouvons demander et imaginer » (Eph 3, 20)

Sr Rosa Barboza et Sr Geraldinha , de la province du Brésil, ont partagé leur expérience au Brésil de leur travail auprès des marginalisés et des Sans Terre. Notre volonté est d’entendre trois cris : en faveur de l’eau, de la terre, du trafic des personnes. Toutes les deux ont insisté sur l’importance de la solidarité internationale.

Sr Marie Laure Denès a ouvert son intervention avec une citation de Pierre Claverie : « J’ai besoin de la vérité de l’autre »... pour réajuster ensemble notre façon d’être dominicaine. La mission dominicaine aujourd’hui, c’est une façon d’être au monde, de porter un certain regard sur le monde, oser la rencontre et le dialogue aujourd’hui et servir la fragilité. Elle a laissé le dernier mot à Paul VI : « Quand on demandera plus tard ce que faisait l’Église à Vatican II on répondra l’Église aimait, elle aimait l’homme, elle aimait tous les hommes. »

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